Chers lecteurs, lorsqu’il s’agit de construire un bâtiment, les fondations sont un élément essentiel et incontournable. En effet, elles permettent d’assurer la stabilité et la pérennité de la construction. Dans cet article, nous allons vous présenter les différents types de fondations existants, ainsi que les critères à prendre en compte pour choisir la solution la plus adaptée à votre projet. Nous aborderons également les bonnes pratiques à suivre lors de la réalisation des travaux de fondation.
Fondations superficielles : pour des sols porteurs et des charges modérées
Les fondations superficielles sont utilisées lorsque le sol est de bonne qualité, c’est-à-dire qu’il est suffisamment porteur pour supporter les charges de la construction. Ces fondations sont généralement moins coûteuses et plus simples à mettre en œuvre que les fondations profondes.
Les semelles filantes
Les semelles filantes sont des fondations linéaires qui se situent sous l’ensemble des murs porteurs de la construction. Elles permettent de répartir uniformly les charges sur le sol et d’éviter les affaissements ou les fissures. Ces semelles sont souvent réalisées en béton armé et peuvent être de forme rectangulaire ou trapézoïdale.
Les radier général
Le radier général est une dalle de béton armé qui s’étend sous l’ensemble de la construction et qui répartit les charges sur l’ensemble du sol. Ce type de fondation est particulièrement adapté aux constructions légères et aux sols peu porteurs, car il permet de réduire les points de pression sur le sol.
Fondations profondes : pour des sols peu porteurs ou des charges importantes
Les fondations profondes sont utilisées lorsque le sol n’est pas suffisamment porteur pour supporter les charges de la construction ou lorsque les charges sont particulièrement importantes.
Les puits et les pieux
Les puits et les pieux sont des colonnes de béton, de bois ou d’acier qui sont enfoncées dans le sol jusqu’à atteindre une couche de terrain stable et porteur. Ils permettent de transférer les charges de la construction directement sur cette couche et d’éviter les problèmes d’affaissement ou de tassement. Les puits sont généralement de diamètre plus large que les pieux et sont réalisés par excavation, tandis que les pieux sont enfoncés dans le sol à l’aide d’un marteau-pilon.
Les micropieux et les barrettes
Les micropieux sont de petits pieux d’acier qui sont enfoncés dans le sol à l’aide d’un équipement de forage. Ils permettent de stabiliser les ouvrages en sols difficile ou lorsque l’accès aux lieux est restreint. Les barrettes, quant à elles, sont des éléments de fondation en béton armé qui sont réalisés par excavation et qui fonctionnent comme des pieux.
Choix des fondations : critères et bonnes pratiques
Pour choisir le type de fondations le plus adapté à votre projet, il est essentiel de réaliser une étude géotechnique. Cette étude permet de déterminer la nature et les caractéristiques du sol, ainsi que la présence éventuelle de nappes phréatiques ou de cavités souterraines. En fonction de ces informations, vous pourrez opter pour des fondations superficielles ou profondes.
Il est également important de respecter les normes en vigueur et les recommandations des professionnels, ainsi que de prévoir un suivi régulier des travaux afin de garantir la qualité et la pérennité des fondations.
En somme, il est crucial de bien choisir le type de fondations en fonction des caractéristiques du sol et des charges de la construction. Les fondations superficielles, telles que les semelles filantes et le radier général, sont adaptées aux sols porteurs et aux charges modérées. Les fondations profondes, comme les puits, les pieux, les micropieux et les barrettes, sont quant à elles privilégiées pour les sols peu porteurs ou les charges importantes. Quoi qu’il en soit, il est essentiel de réaliser une étude géotechnique et de suivre les bonnes pratiques pour garantir la solidité et la pérennité de votre ouvrage.